Saison 6

Eurythmics lui doit beaucoup : pas seulement son talent de guitariste, mais aussi ses géniales compositions, dont le tube planétaire «Sweet dreams (are made of this)». Le succès s'amplifie, quand Dave Stewart se produit aux côtés d'Annie Lennox. Après avoir travaillé avec plusieurs formations, le musicien a amorcé une carrière solo. Élu au «Music Hall of fame» britannique, il a vendu à ce jour plus de cent millions d'albums, et a écrit pour les plus grands : Bono, Bryan Ferry, Gwen Stefani, Tom Petty, Katy Perry, Mick Jagger ou Sinéad O'Connor. Il a également composé des musiques de films, par exemple pour Robert Altman, Paul Verhoeven et Ted Demme.

Auteur-compositeur, chanteur et militant, Bob Geldof n'a jamais vraiment quitté le devant de la scène. Après avoir fondé le groupe Boomtown Rats dans les années 1970, il acquiert une célébrité mondiale en montant les projets de charité Band Aid et Live Aid : un rassemblement de dizaines d'artistes en soutien aux victimes de la famine en Éthiopie. Pour Berlin live, il se produit en solo, dans un cadre plus intimiste qu'à l'accoutumée. Dès les premiers accords, un constat s'impose : ses performances restent toujours enflammées ! Mélangeant ses grand tubes et ses nouveaux titres, dont des extraits de son dernier album, il sait encore électriser son public.

Né en 1944, l'auteur-compositeur britannique Albert Hammond, originaire de Gibraltar, a écrit aussi bien pour lui ("The Free Electric Band», «Down by the River», «It never rains in Southern California") que pour les autres. «The air that I breathe» de The Hollies, «99 miles from L.A.» d'Art Garfunkel, «One moment in time» de Whitney Houston, «When I need you» de Leo Sayer ou encore «Nothing's gonna stop us now» de Starship sont autant de hits à mettre à son actif.

Native de Los Angeles, Leela James a troqué une carrière de sprinteuse contre celle de chanteuse soul. Et bien lui en a pris. En 2006, le public découvre son groove et sa voix profonde et suave dans un premier album, A change is gonna come, fruit d'une collaboration avec de grands noms, comme Wyclef Jean, Raphael Saadiq ou Kanye West. Ses influences, allant du jazz et de la soul des années 1960 et 1970 jusqu'au funk et au R'n'B, ont irrigué les titres qu'elle écrit et compose elle-même, jusqu'à son quatrième album studio, Fall for you, sorti en 2015.

Originaire de la banlieue de Sydney, Courtney Barnett, 28 ans, a grandi avec le rock et le folk des sixties, ainsi que le grunge de Nirvana. Des influences dont elle fait merveille dans ses chansons, entre ballades inspirées et garage rock mélancolique. En tournée en Europe, elle présente sur la scène de Berlin live les titres de son premier album, Sometimes I sit and think, and sometimes I just sit, pépite sortie en mars 2015 après trois EP remarqués. La carrière de la jeune artiste semble en bonne voie, avec une nomination aux Grammy Awards 2016.

À sa formation en 1989, le duo Leftfield composé de Paul Daley et Neil Barnes ne savaient pas encore qu'ils allaient modifier le visage de l'électro. Seize ans après leur dernier album studio (Rhythm and Stealth en 1999), qui avait opéré une fusion cérébrale entre techno et world music, et après plus d'une décennie de séparation, Leftfield a fait un retour aussi réjouissant qu'inespéré. Avec les titres de son spectaculaire nouvel opus, Alternative light source, sorti en juin 2015, le groupe électrise à nouveau le public de Berlin live tout en revisitant ses classiques.

S'accompagnant avec virtuosité au piano, Vonda Shepard alterne pop songs débordant d'énergie et ballades personnelles empreintes de sérénité. En trente ans, la chanteuse et auteure-compositrice a vendu douze millions d'albums. Elle a engrangé deux Emmy et deux Golden Globes pour sa double participation à la série Ally McBeal, dans laquelle elle interprétait une musicienne de bar et dont elle a par ailleurs signé la bande-son. Elle présente ce soir au public berlinois des morceaux de son dernier album, Rookie, ainsi que quelques-uns de ses grands succès d'hier.

À 18 ans, sa carrière s'annonce prometteuse. Quelques années après avoir posté sur Youtube ses premières reprises, l'auteur-compositeur-interprète Jacob Whitesides, originaire du Tennessee, a maintenant plus de cinq millions de followers sur les réseaux sociaux. Avec son premier disque, «A Piece of Me», dont il a composé les chansons, il s'est hissé directement en première place des charts sur Itunes. Sur la scène de «Berlin live», il présente son nouvel album, «Faces on Film», aux tonalités pop-folk.

Depuis les débuts de sa carrière internationale, dans les années 1990, Heather Nova a su tracer sa propre route, et se façonner une atmosphère musicale bien à elle, faite de chansons pop-folk et de ballades mélancoliques qu'elle accompagne à la guitare. Le temps de neuf albums studio, la chanteuse originaire des Bermudes, qui écrit et compose elle-même ses morceaux, a su conquérir les grandes scènes du monde entier. Elle privilégie toutefois les salles intimistes offrant un lien plus étroit avec son public : l'occasion lui en est offerte par Berlin live, pour une performance tout en émotion.

Cela fait plus de quarante ans que Mungo Jerry propose à ses fans un exceptionnel pot-pourri à base de rock, blues, boogie et skiffle. Révélé par le hit «In the summertime», le groupe britannique s'est produit sur d'innombrables scènes, au côté des plus grands : Jimi Hendrix, Elton John, Rod Stewart & The Faces, Genesis, Status Quo, Canned Heat, Free... Dans les années 1980, son leader Ray Dorset a aussi produit d'autres artistes. Sa composition disco «Feels like I'm in love», interprétée par Kelly Marie, a connu un succès considérable en Europe.

Homme de théâtre, auteur-interprète, animateur, roi du stand-up et, désormais, héros de spots publicitaires Supergeil ("supergénial», le titre de celui qui a enflammé le Web en 2014), Friedrich Liechtenstein, de son vrai nom Hans-Holger Friedrich, est né en 1956 à Stalinstadt, en RDA. Il a créé en 2003 son personnage de scène, performeur flâneur et bon-vivant berlinois, dont la notoriété n'a cessé de croître. Outre le trio qui accompagne de mélodies «supercool» son «chanté parlé» au phrasé inimitable, il a convié sur scène ce soir le très prisé DJ Mousse T. et le producteur Richard Dorfmeister.

Trois accords de base, mais un power d'enfer et des shows déjantés : c'est grâce à sa simplicité, réelle ou supposée, que le punk a réussi et réussit encore à dégager une puissance incomparable qui pousse les foules au délire. Groupe emblématique du punk rock britannique, The Damned, fondé à Londres en 1976 par le chanteur Dave Vanian, avec Captain Sensible, Brian James et Rat Scabies, est un pionnier du genre, au même titre que les Sex Pistols et les Clash. C'est le groupe de toutes les premières pour le punk : le premier à sortir un single (le mythique «New Rose"), le premier à partir en tournée aux États-Unis, le premier à se séparer et à se reformer.

Une légende se produit ce soir sur la scène de Berlin live : Rick Astley, la superstar des années 1980, qui s'était retiré du monde de la pop à seulement 27 ans. Ses singles «She wants to dance with me», «Hold me in your arms» et, surtout, le mythique «Never gonna give you up» de 1987, aujourd'hui un «meme» culte sur Internet, ont fait de lui un chanteur à succès. À son palmarès : 40 millions de disques vendus et des titres d'une exceptionnelle variété qui ont conservé leurs fans. À 50 ans, Rick Astley est de retour avec un nouvel opus, 50, qui a déjà pris la première place des ventes d'albums au Royaume-Uni grâce au hit «Angel on my side».

C'est dans les années 1960 que Petula Clark exporte ses premiers succès musicaux au-delà de son Angleterre natale : des titres comme «Downtown», «Don't sleep in the subway», «I know a place» ou «La gadoue» en font la première icone féminine de la British invasion qui prend alors d'assaut la planète. Depuis, celle qui fut également actrice a cumulé 160 chansons au top 40 britannique, plus de 68 millions de disques vendus à travers le monde, ainsi que 30 films tournés entre les années 1940 et 1980. Sans oublier ses collaborations musicales avec de grands noms comme Dean Martin, Tom Jones ou Serge Gainsbourg.

Du jour au lendemain, un album l'aura précipitée dans la célébrité mondiale : Solitude standing, sorti en 1987, avec notamment les inoubliables «Luka» et «Tom's diner». Suzanne Vega a atteint une notoriété qu'elle n'attendait pas. Tout au long de sa carrière, l'artiste américaine a bercé le monde de son timbre doux empreint d'une mélancolie qui épouse joliment ses textes simples et poétiques. À l'automne 2016, elle sortira un nouvel album, Lover, beloved: songs from an evening with Carson McCullers. Issu d'une pièce de théâtre qu'elle a coécrite, il retrace l'histoire de la romancière américaine Carson McCullers.

Les Pixies ont été créés il y a exactement trente ans par les Américains Frank Black et Joey Santiago à Boston. Rejoints par la suite par la bassiste Kim Deal et le percussionniste David Lovering, ils connaissent le succès dès leur premier album. Leurs hits «Debaser», «Here comes your man» et surtout «Where is my mind» ont marqué les esprits et les oreilles. Le groupe se sépare en 1993, mais se reforme en 2004, avec dans la foulée le sublime Indie Cindy, en 2014. Alors que le nouvel opus des Pixies, Head carrier, avec la bassiste Paz Lenchantin, doit sortir le 30 septembre.

Berlin live a fait monter sur scène le duo étonnant et glamour composé du Londonien Jamie Hince (ex de Kate Moss !) et de l'Américaine Alison Mosshart, adeptes du rock minimaliste. Après quinze ans d'existence et quatre albums, leur nouvelle production en studio, Ash & ice, vient de sortir. Il aura fallu l'attendre cinq ans, en raison d'une grave blessure à la main de Jamie Hince, qui a dû réapprendre à jouer de sa guitare. Un retour qui a enthousiasmé le public berlinois.

Éminent représentant du rock alternatif indé de la scène britannique depuis 1999, Bloc Party, influencé par Talking Heads et Radiohead, a réussi sa percée internationale en 2005 avec son premier album, Silent alarm, unanimement salué par le public et la critique. Moult concerts et prix ont suivi. Puis vint la rumeur d'une disparition du groupe, avec l'interlude solo de deux de ses musiciens, dont le chanteur, Kele Okereke. Mais fin 2011, Bloc Party annonce son retour, confirmé par un album, alors que deux nouveaux complices (un bassiste et une batteuse) le rejoignent. Le groupe offre ce soir un sublime show sur la scène de Berlin live.

Le groupe new-yorkais, formé de Hugh Morgan, Brian Leiser et Steve Borovini, s'est rendu célèbre en 1993 avec son single «Scooby Snacks», qui samplait les dialogues de Pulp fiction et de Reservoir dogs. En plus de vingt ans de carrière, il s'est ensuite illustré par sa diversité musicale : rock, hip-hop, blues ou jazz fusion, tout y passe. Si le dernier album studio du groupe date de 2010, le trio - désormais basé en Angleterre - ne se lasse pas de la scène, où il déploie avec verve sa fantaisie et son autodérision.

Anthrax, groupe phare du thrash metal, fondé en 1981 à New York autour du guitariste Scott Ian, a laissé une empreinte durable sur la scène : le groupe se distingue par ses compositions facétieuses fusionnant metal et rap. Après onze albums, une tournée avec Public Enemy et plusieurs recompositions - Scott Ian reste le seul membre fondateur encore présent - Anthrax n'a rien perdu de sa virulence. Sur la scène de Berlin live, les cinq Américains présentent leur dernier album, For all kings, salué par la critique.