
Season 1
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12 épisodes
12Épisodes

Profession médecin
Pour les médecins, les jours de garde sont les plus imprévisibles, les plus stressants, mais également les plus gratifiants. Chacun trouve son propre sens au métier qu'il exerce : une profession aux lourdes responsabilités, qui les comble toutefois d'une incomparable satisfaction. Sur la ligne de front, ils ont l'impression de donner le meilleur d'eux-mêmes. Qu'ils se voient comme des réparateurs ou comme des enquêteurs, ils ont en commun un profond désir d'aider.

Risques de complications
Lorsque des complications se présentent, les médecins doivent sortir de leur zone de confort. Même s'ils sont formés, expérimentés et toujours préparés au pire, ils sont tôt ou tard confrontés à des situations qui les dépassent. Comment arrivent-ils à gérer le stress, le doute et l'impuissance? Comment composent-ils avec les risques liés à leur prise de décision et en ayant conscience qu'une erreur peut avoir de graves conséquences?

La bataille des lits
Confrontés à l'engorgement, les médecins mènent chaque jour la bataille des lits. Dans une gymnastique complexe, ils réévaluent constamment la situation pour répondre à la demande toujours grandissante. Des négociations ont constamment cours entre les responsables des différents départements afin de libérer un lit ou une civière, qui pourra accueillir un patient dont les besoins sont plus pressants. Inévitablement, des dilemmes surgissent, qui font souvent appel à la morale et à l'éthique.

Feu roulant
À l'hôpital, le rythme est effréné, les heures longues et les tâches multiples. Les opérations complexes et les interventions urgentes en remplacent d'autres, qui devront attendre. Les médecins sont constamment sollicités : comment arrivent-ils à établir des priorités, alors que tout semble prioritaire? Comment gèrent-ils le stress d'une journée intense en ne négligeant pas l'aspect humain? Surchargés, exténués, ils se démènent un patient à la fois, et ce, peu importe leur état d'âme.

Fin de semaine
La fin de semaine, l'hôpital n'est plus la ruche qu'on voit les jours de semaine. Les effectifs sont réduits, les moyens aussi. Pourtant, les spécialistes de garde sont au poste, prêts à réagir aux urgences… s'il y en a. Les fins de semaine sont imprévisibles et les médecins ne savent jamais à quoi s'attendre. Les gens ne sont pas seulement malades du lundi au vendredi de 9 h à 17 h : la garde de fin de semaine est essentielle à la profession.

Nouvelle garde
Le chemin est long avant de pratiquer la médecine en solo. Lorsqu'ils quittent les bancs d'école, les étudiants entament une nouvelle étape : la résidence. À l'hôpital, sous l'œil avisé d'un patron expérimenté, ils mettent leurs connaissances en pratique. Cette période de stress intense les confronte aux réalités de leur métier. Pour les médecins qui les supervisent, le poids de cette responsabilité supplémentaire est largement compensé par la satisfaction de transmettre leur expertise.

Première fois
Qu'ils soient novices ou expérimentés, les médecins doivent régulièrement poser de nouveaux gestes et faire face à l'inconnu, car en médecine, les premières fois sont nombreuses. Devant ces situations de stress, résidents et patrons réagissent différemment, notamment à cause de leur niveau de responsabilités. Ils ont toutefois en commun le désir profond de bien faire, la même excitation devant la découverte et une profonde satisfaction d'accomplir quelque chose de nouveau.

Se faire une carapace
Le quotidien des médecins est fait de situations dramatiques. Avec le temps, ils apprennent à se protéger, à être moins affectés par les drames que vivent leurs patients. Ils se construisent une carapace essentielle à leur pratique. Il y a pourtant des moments où l'armure se fragilise, où ils sont touchés au-delà de l'empathie habituelle qu'ils ont naturellement pour ceux qu'ils soignent. S'ils doivent maîtriser leurs émotions, elles font également d'eux de meilleurs médecins.

Adrénaline
Le stress est omniprésent dans le quotidien des médecins qui travaillent à l'hôpital. Parce que des vies en dépendent, chacun a recours à ses propres mécanismes pour faire du stress un moteur plutôt qu'un frein et éviter à tout prix qu'une situation extrême ne leur fasse perdre leur concentration. Si certains ne détestent pas cette dose intense d'adrénaline, ils retirent tous une grande satisfaction de parvenir à maîtriser leur stress afin d'aider un patient à aller mieux.

Vivre avec la mort
Le désir de guérir et de sauver est au cœur de la vocation des médecins. Paradoxalement, ils font régulièrement face à des situations où ils doivent plutôt accompagner leurs patients dans la mort. À quel moment l'espoir doit-il céder le pas à la dignité? Confrontés à la mort, ils doivent parfois prendre des décisions difficiles, qui suscitent chez eux des questionnements fondamentaux. Et c'est sans aucun doute dans l'abnégation qu'on découvre chez les médecins la plus grande humanité.

La nuit
La nuit, le mot urgence prend tout son sens à l'hôpital. Les spécialistes de garde assurent le service et sortent du lit au besoin, mais les interventions qui peuvent attendre sont reléguées au lendemain. Chez les résidents, les nuits s'ajoutent souvent aux longues journées d'étude. Si certains chanceux peuvent profiter d'une rare accalmie pour rattraper un peu de sommeil, les autres combattent la fatigue pour répondre aux exigences d'un patron qui en profite pour faire de l'enseignement.

La beauté du quotidien
Ils ont beau être stimulés par l'urgence et carburer à l'adrénaline, les médecins n'échappent pas à la routine. Si elle s'installe, ça ne signifie pas pour autant que tout soit facile. La profession exige de ces professionnels qu'ils ne baissent jamais leur garde, qu'ils soient continuellement alertes. Et les journées où le quotidien prend plus de place, ils trouvent tous une gratification dans l'aide qu'ils apportent aux patients et dans les remerciements qu'ils reçoivent en retour.