Saison 3

Ayant été sujets à de grands bouleversements, l’enseignement et le rôle du professeur sont l’objet de cette émission réalisée en 1977. Les premiers concernés, des professeurs, auteurs de livre traitant de l’éducation débattent sur le plateau de ces transformations, de la difficulté d’enseigner, de l’égalité des chances, et de leurs élèves.

En ce qu'elle a souvent à voir avec la justice, l'Histoire est faite de condamnations notoires, d'exils, d'emprisonnements et d'exécutions. Mais ces événements ont-ils toujours été justes ? Bernard Pivot et ses invités reviennent sur certaines injustices de l'Histoire, de la Grèce antique jusqu'à aujourd'hui.

Dans un débat courtois et de haut vol, des hommes de loi s’interrogent sur l’institution de la justice et ses différents représentants. Les invités font chacun leur plaidoirie sur le rôle de la magistrature, son indépendance vis-à-vis de la politique, qui n’est pas si certaine, et jugent eux-mêmes le système juridique.

L'argent est-il source d'élévation ou de décadence ? Quelle place prend-il dans notre société, dans le fonctionnement de nos instutitions, dans notre histoire ? Ces bouts de papier et ces pièces d'or et d'argent ont rapport au pouvoir, d'où cette course frénétique pour en obtenir toujours plus, toujours plus vite.

À quoi croyez-vous ? En posant cette question, source de doute et de réflexions, Bernard Pivot va lancer un débat qui ira bien au-delà de la question religieuse. Ce plateau est surtout l’occasion pour les divers auteurs invités d’exprimer leurs espérances sur l’avenir, sur eux-mêmes ou même sur la société et la politique.

Près de soixante ans après l'avènement du courant surréaliste, qu'en est-il de ce mouvement artistique hors du commun ? Les invités reviennent sur la genèse du surréalisme, les idées défendues par André Breton, les méthodes de création... Le surréalisme qui a fait l'objet de tant de critiques autrefois est-il désormais considéré à sa juste valeur ?

Ils se sont essayés (avec succès) à l'art de l'autobiographie : quatre grands noms du paysage littéraire et journalistique français, dont Michel Tournier, livrent un savoureux avant-goût des anecdotes qui parcourent leurs derniers ouvrages. Une immersion touchante dans le jardin secret d'hommes et femmes de cœur et de lettres.

Facile et agréable à lire, le roman populaire séduit un lectorat de plus en plus large. Parce qu'il aborde plusieurs aspects de la vie quotidienne avec justesse et simplicité, ce type de roman favorise le phénomène d'identification entre le lecteur et les personnages. Le public fidèle en redemande afin de pouvoir mettre des mots sur leurs réalités.

Parce que son effet thérapeutique reste hypothétique, la psychanalyse peine à être élevée au rang de science. Pourtant, patients et praticiens s'accordent pour assurer des bienfaits de cette méthode reposant sur la « cure de la parole ». Pourquoi la psychanalyse est-elle alors considérée par certains comme une pratique illégitime ?

Nous disons souvent des écrivains qu'ils sont les témoins de leur temps. Ces auteurs ont décidé de laisser la trace de leur vie passée comme un témoignage légué à ceux qui auront la possibilité de le lire. C'est également un regard différent sur l'Histoire qui se joue ici, celui d'hommes profondément attachés à leur région.

Si le rire est bel et bien le propre de l'homme, ces invités en sont la démonstration fidèle. Parce que ces artistes font de la farce, du pastiche et de l'humour un amusement littéraire permanent, leurs ouvrages sont la promesse d'éclats de rire pour leurs lecteurs. Un moment de bonne humeur (et de bon humour) à apprécier !

Figure un brin marginale de la littérature française, Francis Ponge déroute autant qu'il plaît. Son goût pour le surréalisme se ressent dans ses écrits dont l'originalité surprend, amuse, rebute parfois. Lorsqu'il lui est demandé de définir la poésie, il passe son tour. Mais pour donner sa définition de ce qu'est une figue, le poète répond présent !

Politique et télévision sont étroitement liées. Les hommes politiques deviennent des vedettes au même titre que les acteurs ou les chanteurs. Partant de ce constat, Bernard Pivot anime un débat entre un écrivain, une journaliste, un homme politique et un politologue.

Un ex-préfet de police de Paris, un ancien dresseur de barricades, échangent avec un romancier et un philosophe... Neuf ans après Mai 68, Maurice Grimaud, Daniel Cohn-Bendit, Michel de Saint Pierre et François Châtelet chahutent ! Cohn-Bendit, interdit de territoire français, intervient en duplex d’un studio à Genève.

La sentimentalité, la force de l’amour, l’épanouissement physique, la solitude, la signification de l'expression « je t'aime », la souffrance, le langage de la conquête amoureuse, l'attente, le désir de l’autre, la fête, la jalousie, les larmes... Roland Barthes, Françoise Sagan, Anne Golon racontent le sentiment amoureux !

Bernard Pivot présente l'émission en direct du Festival du livre de Nice. En introduction, il échange avec Marc Blancpain, commissaire général du festival. Il anime ensuite un face à face animé entre auteurs de Best-sellers et critiques littéraires.

#Rencontres patronales, réussite, manque d'intérêt pour les réunions du C.N.P.F., autorité patronale, Paysan directeur général plutôt que Président, patron chrétien, patron vigneron-poète, répartition du capital, croissance, contexte politique… Sur le plateau, des patrons dirigent le débat !

Le cerveau est une machine hors du commun, en témoigne la capacité d'apprentissage exceptionnelle des enfants. Pour comprendre comment les enfants sont capables d'emmagasiner autant d’informations et les processus qui affectent leur développement, psychologues et écrivains évoquent leurs recherches et leurs propres souvenirs d’enfance.

Bernard Pivot reçoit André Glucksmann, Maurice Clavel et Bernard-Henri Levy qui s'est auto-proclamé philosophe, toxicomane et vendu à la propagande du système. Face à eux, François Aubral et Xavier Delcourt, contestataires de la nouvelle philosophie. Pour eux, elle est « nulle et dérisoire », ses penseurs « se vautrent dans la mare aux balivernes avec les mystificateurs ». Puis les esprits s’échauffent autour du concept politique...

Cinq auteurs passent la société française au gril ! Bien conscients que les Français constituent une entité hétérogène, ils arrivent néanmoins à lister une quantité de défauts typiquement franchouillard... En vrac : le tabou de l'argent, le Concorde, l'alcoolisme, leur aversion de la politique, leur esprit buté. Sacrés Français !

Ils ont 29 ans de différence, ne sont pas des mêmes continents et sociétés mais tous deux luttent courageusement pour la justice et la liberté. L’évêque des favellas Dom Helder Camara et le dissident ukrainien Leonid Pliouchtch retracent leurs itinéraires et échangent sur la religion, le stalinisme, le matérialisme, la vérité, la répression.

L'érotisme, célébration de la sensualité et de la sexualité, est décrit avec des mots. Le toucher charnel est retranscrit, la sensation est capturée dans le verbe qui fait sens. Mais la littérature érotique est confrontée au problème de la censure : ne pas dire le plaisir, c'est l'interdire un peu aussi.

Bien que nous en connaissions les grandes dates et les grandes figures, l'Histoire reste un domaine assez secret. Derrière les plus grands hommes politiques se cachent des conversations, des actions, des déclarations restées silencieuses. Aujourd'hui, la discussion s'attarde donc sur cette « petite » histoire mystérieuse et bien gardée.

Voyages imaginaires, officiels, politiques, de reportages, de l’impossible, en famille, en solitaire… Patrick Ségal, Gilles Lapouge, Suzanne Prou, Yves Courrière, Dominique Bussereau et Lise Saunders témoignent de leurs aventures au Brésil, au Pérou, à Cuba, en Chine, au Vietnam...

Pierre Jakez Helias annonce, en Breton, le thème de l'émission : Bernard Pivot anime le débat entre plusieurs écrivains sur la langue, la culture et le peuple bretons. De vif échanges ont lieu entre les Bretons « modernes » et les Bretons « tradi »... Gant piv emañ ar maout ? Qui va gagner ?

Bernard Pivot reçoit trois écrivains éminents, spécialistes de l’Afrique, le président du Sénégal Sédar Senghor, l’ethnologue Georges Balandier, et l’auteur afro-américain Alex Haley. Ils sont invités à retracer les origines et l’évolution de l’homme noir et de l’Afrique, offrant ainsi un contre-pied à la vision ethnocentrique de l’Occident.

Évoquer le docteur Louis Destouches, dit « Louis-Ferdinand Céline », provoque débat et polémique. Bernard Pivot s’interroge en compagnie de Frédéric Vitoux, Eric Losfled, Henri Godard et d’autres invités, sur la valeur littéraire de l’œuvre et l’antisémitisme de l’auteur de « Mort à crédit ».

Chez les hommes invités sur ce plateau, la mer a exercé une fascination qui a façonné leur vie. Navigateurs, officiers de marine, plongeurs évoquent la beauté et le mystère de la mer à travers des anecdotes sur leurs aventures. Plusieurs défenseurs du littoral et de la vie marine évoquent les dangers qui menacent les océans.

Premier empereur des Français ! Michel Poniatowski, Georges Bordonove, Jules Tulard et Alain Decaux débattent sur Napoléon. Son sens de la formule, sa force de frappe, son usage de la propagande, sa compréhension du pouvoir de la presse, son romantisme en action, son hostilité aux innovations dans le domaine militaire…

Les méthodes d'apprentissage de la grammaire et de l’orthographe dans les écoles font débat depuis toujours ou presque ! Bernard Pivot a réuni sur son plateau des enseignants, une orthophoniste, une autrice canadienne, et Édouard Bled, le coauteur du célébrissime Bled, ouvrage que tous les écoliers ont eu dans leur cartable.

Tous les invités du plateau de ce soir ont posé un regard ironique et décalé sur l’Histoire, comme ces deux écrivains qui ont écrit sur la période de l’Occupation. À la fin de l’émission, les véritables auteurs du livre « Les 180 jours de Mitterrand », qui se cachent derrière le pseudonyme de Philippe de Commines, révèlent leur identité.

Priorité à l'information sur le plateau. Le point sur l'issue d'une prise d'otages à Orly menée par Jacques Robert. En seconde partie, Bernard Pivot reçoit des auteurs qui écrivent sur la famille, son évolution à travers les âges, le couple et les relations parents-enfants. Ils échangent leurs réflexions et présentent leurs livres.

60 ans après la révolution d’octobre en Russie, Bernard Pivot a voulu faire le point sur l’état du parti communiste. Pour cela, le présentateur reçoit deux figures du P.C.F., Charles Tillon et Georges Cogniot face à deux journalistes qui ont publié en commun un ouvrage historique sur le Parti Communiste français.

La maladie, l'angoisse, la mort, des phénomènes éternels qui traversent la vie de tout homme, et ont nourri la réflexion des cinq auteurs invités. L’angoisse comme « mal du siècle » pour Pierre Desgraupes ou comme nouvelle source d’exploitation humaine pour Henri Pradal, engage un grand débat sur la condition humaine avant tout.

Bernard Pivot consacre l'émission au capitalisme, en recevant cinq hommes qui ont consacré des ouvrages au sujet. Les uns et les autres tentent de nous éclairer sur les avantages et les méfaits du système capitaliste.

Des écrivains, des journalistes et une ex-ministre du gouvernement de Valéry Giscard d'Estaing décortiquent les dessous du pouvoir. Le débat révèle ce qu’implique la fonction d’homme d’État, les codes du pouvoir et les relations au sommet de l’État. Quelques anecdotes déconcertantes de Françoise Giroud illustrent son passage au gouvernement.

Ils ont vécu l'Occcupation, étaient pétainistes ou résistants, ont connu les heures les plus sombres de la France : ces personnes n'avaient, entre les années 1940 à 1944, pas d'autre choix que d'adhérer, de subir ou de lutter. À travers différents ouvrages, les auteurs invités sur le plateau racontent ces Français qui ont connu le régime de Vichy.

Quelques années avant l'élection de Mitterrand, le socialisme français entre dans une dynamique dorée et excite la verve de personnalités telles que Jean Lacouture et Philippe Alexandre. Reçues par Bernard Pivot, elles reviennent sur les racines et les transformations de la gauche, avec une attention particulière pour Léon Blum et Guy Mollet.

Qu’est-ce que la France et qui sont les Français en 1977 ? Pour y répondre, Bernard Pivot a invité cinq auteurs d’ouvrages sur le sujet tentant d’offrir un panorama de la France d’aujourd’hui. Sous une perspective sociologique, le débat permet d’entrevoir le quotidien, le mode de vie et les problématiques quotidiennes des Français.

Autour de Didier Decoin, prix Goncourt 1977, Bernard Pivot a réuni d’anciens lauréats. L’occasion de découvrir à quoi ces écrivains se sont consacrés depuis qu’ils ont remporté le prix et de présenter leurs derniers ouvrages, avant d'évoquer ce qu’ils pensent des concours littéraires, et ce qu'ils ont changé dans leur carrière.

Ils ont osé ! À l'heure du déclin économique français, une poignée d'écrivains et d'agitateurs sont sortis de l'ombre pour brocarder les dérives de la société. Sur fond de savoureuse critique sociale et d'humour caustique, petit tour de table de ces plumes affûtées qui ont marqué la fin des années 70.

Bernard Pivot présente cette émission enregistrée dans l'appartement genevois d'Albert Cohen, auteur des ouvrages « Le Livre de ma mère », « Solal », « Belle du Seigneur », « Ezéchiel » et « Mangeclous ». Tour à tour, il évoque sa jeunesse à Marseille, les rapports (œdipiens) qu'il a eus avec sa mère, l'importance des femmes dans son œvre, son amitié pour Marcel Pagnol qui date du collège, ses goûts musicaux et analyse les personnages de ses livres. Il cite de mémoire des poèmes inédits écrits par Pagnol à 14 ans et lit un extrait de « Belle du Seigneur » sur l'amour passion. Charles Gombault, ancien directeur de France-Soir, évoque la rencontre et l'amitié qui unissait Pagnol et Cohen. Gérard Valbert narre comment il est devenu le confident d'Albert Cohen et analyse certains personnages de Cohen. Félicien Marceau narre à son tour comment il a découvert l'écrivain en lisant « Mangeclous » et combien il apprécie la drôlerie de son auteur.