
Season 1
Aucune description disponible.
28 épisodes
28Épisodes

Super Mario Bros.
Épisode pilote, installe les bases de l'émission. Karim fait une critique négative du film principalement à cause de son manque de fidélité au jeu ainsi qu'à la mauvaise qualité de ses effets spéciaux et l'absurdité de son scénario, et explique pourquoi l'univers de Super Mario Bros. a du sens pour un jeu vidéo mais pas pour un film, rendant l'adaptation décevante.

Gamer
L'introduction parodie La Quatrième Dimension. Karim fait une critique négative du film, lui reprochant l'utilisation du jeu vidéo comme un simple argument de vente, le manque d'originalité du film, les images de synthèse ratées et le choix des acteurs, notamment Arielle Dombasle. Pour se moquer du réalisateur Patrick Levy, qui a signé Gamer sous le pseudonyme de Zak Fishman, Karim s'amuse à signer l'épisode sous le pseudonyme de Superman Rockfeller.

Silent Hill
Karim fait une critique mitigée du film, le trouvant très bien réalisé et fidèle au jeu, mais critiquant la violence de certaines scènes ainsi que la narration, qu'il trouve mal rythmée et à laquelle il reproche de ne laisser aucun mystère irrésolu, contrairement aux scénarios des jeux. Il recommande aux spectateurs ayant aimé la série Silent Hill de regarder L'Échelle de Jacob, qui a beaucoup inspiré les jeux.

The King of Kong
La critique est entrecoupée de faux making-of rendant hommage à The Office. Karim fait une critique très positive du documentaire, trouvant qu'il fait parfaitement ressortir l'humanité des personnages et qu'il évite de donner une image négative des joueurs de jeu vidéo. Il en profite pour présenter le recordman Billy Mitchell, et fait quelques commentaires sur l'âge d'or des jeux vidéo d'arcade.

House of the Dead
Karim fait une critique très négative du film, le trouvant à la fois très mal écrit, très mal réalisé (il critique notamment les nombreux effets ratés, comme des trampolines et des rails de travelling visibles à l'écran) et très mal joué, mais il le recommande néanmoins aux spectateurs qui aimeraient travailler dans le cinéma, affirmant que l'on peut beaucoup apprendre d'un film raté, et expliquant la différence entre navet et nanar. Il résume le film en une « compilation en une heure et demi de temps toutes les erreurs qu'il est possible de faire au cinéma ».

Starfighter
L'épisode commence par une définition du Nouvel Hollywood, et de comment celui-ci a pris fin à la suite des premiers blockbusters. Karim fait une critique mitigée du film, le considérant comme un précurseur en termes d'utilisation des images de synthèse, bien qu'il admette que ces dernières ont mal vieilli, et reproche surtout au film un manque d'originalité dans le scénario qui ne fait que reprendre le schéma narratif de blockbusters comme Star Wars, donnant à Karim une occasion de définir la théorie du monomythe.

Max Payne
Karim fait une critique négative du film, le trouvant très mal filmé et monté (en partie à cause de la censure de scènes violentes pour obtenir un classement PG-13) et incapable de retranscrire l'esthétique du jeu, et considérant le rôle de Mila Kunis comme un mauvais choix de casting

Stay Alive
Karim fait une critique négative du film, trouvant que les protagonistes sont des stéréotypes insultants de joueurs, que l'intrigue du film est incohérente et que la mise en scène est confuse. Il reproche également au film de ne pas être effrayant, limitant ses effets horrifiques au jump scare, et en profite pour faire des commentaires sur les codes du cinéma d'horreur.

Future Cops
Le film est en fait une adaptation non officielle de Street Fighter 2. Karim fait une critique négative du film, le trouvant ridicule et critiquant son scénario illogique sans aucun rapport avec le jeu, le film étant plus une comédie slapstick qu'un film d'arts martiaux. Cependant, tout comme pour House of the Dead, il considère le film comme un nanar et pense que les fans de Street Fighter devraient regarder ce film.

Alone in the Dark
Après avoir présenté le réalisateur du film, Uwe Boll, qui avait déjà réalisé House of the Dead, Karim fait une critique très négative du film : il trouve le scénario incompréhensible et sans aucun rapport avec les jeux, la réalisation et le jeu des acteurs toujours aussi mauvais et critique particulièrement un long texte au début du film rajouté après les projections test pour clarifier l'intrigue. Il termine l'épisode en définissant la règle des 180 degrés, une règle élémentaire du cinéma, afin de démontrer que réaliser un bon film est possible en respectant des règles ou en jouant avec de façon pertinente, ce à quoi Alone in the Dark échoue.

Wargames
Karim fait une critique très positive du film, le trouvant en avance sur son temps au niveau du message anti-guerre et sur l'importance croissante de l'informatique qu'il veut faire passer, et saluant la prestation de Matthew Broderick et son personnage évitant le cliché du joueur asocial. Il en profite pour parler de la peur d'une guerre nucléaire dans les années 1980 et définir l'équilibre de la terreur.

Double Dragon
Karim fait une critique très négative du film, trouvant les personnages insupportables, la réalisation mauvaise, l'histoire entièrement dénuée de sens et l'univers incohérent. Il recommande aux gens ayant aimé les jeux Double Dragon de plutôt regarder Les Guerriers de la nuit, un film les ayant inspirés.

Doom
Karim commence l'épisode en définissant le money shot (en), un plan très cher d'un film souvent utilisé pour sa promotion. Karim fait une critique négative du film, mais affirme qu'il s'agit d'une des moins mauvaises adaptations de jeux vidéo. Il le trouve mal filmé (il critique particulièrement le money shot en vue à la première personne) et mis en scène et en profite pour définir la courte focale, mais apprécie la présence de Dwayne Johnson au casting et reconnaît que le film aurait pu être un film d'action correct si le scénario était mieux travaillé.

Street Fighter
Bien qu'il prenne la défense de Jean-Claude Van Damme, Karim fait une critique très négative du film, lui reprochant son manque d'originalité, le trop grand nombre de personnages pour la plupart inutiles à l'intrigue, la présence de scènes irréalistes servant seulement à reproduire dans le film des mouvements du jeu, et la réalisation médiocre. Il affirme que le fait que le film soit destiné à un jeune public n'est pas une excuse, et qu'un film pour les enfants n'est pas forcément un film capitalisant sur une mode. Il recommande aux spectateurs amateurs de jeux de combat de plutôt regarder Bloodsport (avec également Van Damme à l'affiche), le considérant comme bien plus proche de l'esprit de la série Street Fighter.

eXistenZ
Karim commence l'épisode en présentant le réalisateur du film, David Cronenberg, qu'il apprécie beaucoup. Karim fait une critique très positive du film, saluant les acteurs, les choix esthétiques très osés, la complexité du scénario et les nombreuses façons de l'interpréter. Plutôt que de recommander ce film aux spectateurs, il définit la politique des auteurs et recommande, au nom de cette dernière, toute la filmographie de Cronenberg.

Postal
Pour son troisième film réalisé par Uwe Boll, Karim fait là encore une critique très négative du film. Il reproche au film d'échouer à être drôle à cause de ses gags trop longs et d'avoir un scénario convenu déjà vu dans de nombreux films, mais de contenir énormément de vulgarité et de violence gratuite dans le seul but de le vendre comme un film subversif, titre auquel il l'accuse de n'avoir aucun droit, et recommande The Devil's Rejects comme exemple de film véritablement subversif.

Le Cobaye
Karim commence l'épisode en définissant la réalité virtuelle et en la rapprochant de concepts comme l'allégorie de la caverne. Karim fait une critique positive du film, appréciant l'inspiration de films d'horreur classiques plutôt que de contemporains, et l'utilisation importante de l'image de synthèse encore expérimentale à l'époque. Il trouve cependant que les effets spéciaux ont mal vieilli, que leur utilisation n'est pas toujours justifiée comme le film n'est pas en trois dimensions, et que la réalité virtuelle n'est pas vraiment transposée à l'écran.

Final Fantasy : Les Créatures de l'esprit
Karim fait une critique positive du film, notant toutefois les personnages archétypaux et l'intrigue peu originale mais reconnaissant que le film était très en avance sur son temps en termes d'animation, définissant au passage la vallée dérangeante et la capture de mouvement. Bien qu'admettant que le film n'a presque rien à voir avec la série Final Fantasy, il fait remarquer que l'univers de ces jeux n'est tout simplement pas possible à adapter dans un long-métrage, et rappelle que les jeux de la série n'ont eux-mêmes que très peu de points communs entre eux. Il apprécie d'ailleurs le fait que le film ne tente presque pas de faire référence aux jeux, contrairement à beaucoup d'autres adaptations.

Mortal Kombat : Destruction finale
Après un résumé rapide du premier opus, Karim fait une critique très négative du film. Il critique les effets spéciaux, le fait que presque tous les acteurs du premier film aient été remplacés, le trop grand nombre de personnages, l'absence de la violence typique de la série Mortal Kombat et le scénario quasiment inexistant, qui n'est qu'un prétexte à des combats incessants. Il trouve toutefois que le film est tellement mauvais qu'il en est amusant, et le recommande aux amateurs de nanars.

Brainscan
Après une présentation du réalisateur du film, John Flynn, de son mentor Robert Wise et de l'acteur principal Edward Furlong, Karim fait une critique négative du film. Bien qu'il le juge bien réalisé, il trouve le personnage central très désagréable, n'éprouvant aucune empathie pour lui, et critique le design du Trickster et les incohérences majeures du scénario en définissant la suspension consentie de l'incrédulité et en expliquant comment le film la brise.

Resident Evil
Karim commence l'épisode en présentant un de ses réalisateurs préférés, Paul Thomas Anderson, en fait un gag, le film étant en réalité réalisé par Paul W.S. Anderson. Karim fait une critique négative du film, le trouvant très mal réalisé et joué et critiquant les effets spéciaux, le son et le manque d'originalité du scénario. Il critique notamment le fait que le film soit tourné comme un film d'action au lieu d'un film d'horreur, échouant donc à reproduire l'esprit du jeu, ainsi que l'utilisation abusive de jump scares pour tenter en vain de le rendre effrayant. Dans une logique de running gag, Karim finit l'épisode en confondant le réalisateur avec Wes Anderson.

DOA: Dead or Alive
Dead or Alive Après une présentation de Takashi Miike, réalisateur d'un autre film nommé Dead or Alive, et de Corey Yuen, Karim fait une critique négative du film et définit au passage les projections de presse, qui n'eurent pas lieu pour ce film. Il le trouve mal filmé, rendant l'action confuse, critique le scénario (notamment l'utilisation incorrecte du mot shinobi), les images de synthèse et un nombre excessif de scènes racoleuses avec les personnages féminins du film, bien qu'il reconnaisse que ce dernier point est aussi pratiqué par les jeux de la licence Dead or Alive. Il souhaite à la fin de l'épisode un joyeux Noël aux spectateurs.

Ultimate Game
Après une critique positive rapide de Hyper Tension, un autre film des mêmes réalisateurs, Karim fait une critique négative du film. Il le trouve très vulgaire et violent, et filmé d'une façon qui, selon lui, va à l'encontre des messages qu'il veut faire passer, et critique le scénario, notamment la représentation négative des joueurs, le fait que certains personnages disparaissent au milieu du film sans explications et les décisions illogiques des antagonistes. Il termine l'épisode en recommandant Hyper Tension aux spectateurs, le trouvant plus proche de ce à quoi un film s'inspirant de jeux vidéo devrait ressembler.

Hitman
Après une présentation de Xavier Gens, Karim fait une critique négative du film, critiquant le scénario en faisant notamment remarquer que 47 raconte dans son flashback des évènements auxquels il n'était pas présent, il trouve aussi le montage final mal adapté à la vision du réalisateur avec comme résultat un film générique ressemblant plus à un Jason Bourne qu'à une adaptation des jeux Hitman, et en profite pour faire quelques commentaires sur la condition des réalisateurs aux États-Unis. Il trouve aussi 47 mal écrit, filmé et joué, avec comme résultat un personnage ni effrayant ni touchant. Il trouve néanmoins le temps d'instruire les spectateurs en profitant d'une scène contenant une impasse mexicaine pour définir ce terme.

Voltage
Karim fait une critique mitigée du film, appréciant l'importante utilisation d'images de synthèse et l'esthétique du film qui en découle, mais critique le changement de titre injustifié de la version française – le titre original du film est Ra.One, le nom de son antagoniste, tandis que le titre français est à l'inverse le nom de son héros, qui s'appelle d'ailleurs G.One en VO –, la musique et la longueur du film, le personnage insupportable de Prateek et les nombreuses similitudes avec le scénario de Terminator 2. Il trouve aussi que les jeux vidéo montrés dans le film ne ressemblent pas à de vrais jeux vidéo mais à la vision que s'en ferait quelqu'un ne les connaissant pas.

The Wizard
Karim commence l'épisode par une définition du placement de produit. Principalement à cause de l'omniprésence de ce dernier et de la ressemblance du scénario du film avec celui de Rain Man, Karim fait une critique mitigée du film. Il apprécie toutefois la prestation de Fred Savage, ainsi que la narration et les décors du film, et pense que le film peut se regarder.

Tron
Karim fait une critique très positive du film, qu'il qualifie de révolutionnaire en termes d'animation, trouvant qu'il a bien vieilli (bien qu'il trouve le costume de Dumont ridicule) et rapprochant son esthétique de l'art abstrait, et mentionnant au passage Vassily Kandinsky et son livre Du spirituel dans l'art. Il apprécie également les nombreuses interprétations possibles du scénario et les personnages attachants.

Scott Pilgrim
Pour le dernier épisode de Crossed, Karim définit le happy end et donne une critique positive du film après avoir présenté Edgar Wright. Il apprécie les acteurs, l'humour et les nombreux clins d’œil aux jeux vidéo, définissant au passage le deus ex machina, et affirme que le film est un pas en avant de par la façon dont le jeu vidéo y est traité. Il souligne que les jeunes gamers d'autrefois sont aujourd'hui adultes et exercent divers métiers comme cinéastes, auteurs ou graphistes et traitent à présent le jeu vidéo avec bienveillance. À la fin de l'épisode, Karim et son équipe remercient leurs spectateurs et leur disent au revoir.