Quinzième saison

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Une crise comme la Vème république en a rarement connue. Les oppositions qui votent ensemble une motion de rejet sur l’un des textes les plus importants du second quinquennat d’Emmanuel Macron, la loi immigration. Une loi “en même temps” qui n’a contenté personne, trop tendre pour les uns, trop dure pour les autres…Un ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin qui propose sa démission. Des rumeurs de dissolution, des réunions de crise à Matignon et à l’Elysée…Bref, tous les ingrédients d’une très grave crise politique. Mais à quoi assiste-t-on ? A une crise du macronisme ? A une crise de la Vème république ? Voire à une crise de notre démocratie ?

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Avant cette semaine, vous n’aviez peut-être jamais entendu parler du collège Stanislas, ou de l’école alsacienne. Des établissements privés d’excellence, dans les beaux quartiers de Paris, tremplins vers les grandes écoles, où se reproduisent les élites. Une réalité qui peut sembler en contradiction avec l’engagement rappelé par le président de la république mardi lors de sa conférence de presse… Mais peut-on promouvoir le mérite, lutter contre le déterminisme social et réaliser la promesse républicaine sans s’attaquer aux ghettos scolaires des privilégiés ?

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Ils sont riches, très riches. Ils ont des yachts, des jets, des domestiques, de nombreuses propriétés, et leur fortune ne cesse d’augmenter. Héritiers ou entrepreneurs à succès, on les appelle les ultra riches. A l’heure où notre dette et notre déficit budgétaire s’envolent, à l’heure où l’ère du doute a succédé à celle du quoi qu'il en coûte, la tentation est grande de les taxer davantage… Mais est-ce une solution magique ? Du bon sens moral ? De la démagogie contre-productive ?

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A deux semaines des élections européennes, jeudi le Premier ministre Gabriel Attal a accepté de débattre avec la tête de liste du RN, Jordan Bardella. Quant à lui, Emmanuel Macron se dit désormais prêt à en faire de même avec Marine Le Pen avec les élections européennes du 9 juin. C’est le signe que le parti du président de la république, crédité de 16% des intentions de vote, aborde avec inquiétude la dernière ligne droite d’une campagne qui aura vu s’envoler la liste du RN et se rapprocher dangereusement celle du PS. On en oublierait presque qu’il y a deux ans seulement, Emmanuel Macron réunissait sous son nom 28% des électeurs au premier tour de la présidentielle, et 58% au second tour… D’où cette question toute simple mais qui interroge en profondeur le macronisme et plus largement l’état des forces politiques dans notre pays : Mais où sont passés les électeurs d’Emmanuel Macron ?

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Débat : J-7